‟ Pourquoi j’insiste particulièrement sur cette posture ? La pression des coudes sur
l’abdomen stimule une sorte de bulbe, ce qui a pour effet l’activation du flux énergétique
et de la circulation sanguine.
Sous le nombril il y a la zone appelée kandasthāna. De cette sorte de bulbe en
forme d’oeuf d’oiseau émane le prāṇa, qui se répand dans tout le corps à travers
les 72 000 nāḍī. Voilà pourquoi mayurāsana, posture où les coudes sont contre le
nombril, permet d’obtenir tant de force dans les nerfs. Le sang s’écoule dans tous
les canaux, à tel point qu’on peut le voir circuler sur le visage. Cet āsana permet
de digérer la nourriture la plus indigeste. Il renforce la colonne, envoie de la force
dans le corps tout entier et engendre du bonheur. ” Le yogi silencieux de Madras